[Brexit] Porc : des hausses de prix à prévoir en 2021
Fin 2020, l’UE et le Royaume-Uni ont finalement conclu un accord commercial garantissant des échanges sans droit de douane ni quota mais avec des coûts additionnels liés aux contraintes de la réglementation douanière. Le Royaume-Uni est autosuffisant à plus de 50 % en viande porcine selon AHDB. La consommation par habitant reste stable, d’environ 24,2 kg en 2019. Toutefois, la demande intérieure se concentre que sur certaines découpes, notamment la longe (bacon), le jambon fumé et l’épaule (saucisserie). En raison de la problématique d’équilibre carcasse, le pays devrait rester importateur net de produits porcins. Si le Danemark se place en tant que plus grand fournisseur de produits porcins vers le Royaume Uni, sa part dans les importations du Royaume-Uni a diminué, passant de 42 % en 1997 à 25 % en 2017, profitant à d’autres pays exportateurs comme l’Allemagne, l’Irlande et la Pologne. La viande étrangère est majoritairement destinée à la restauration hors domicile (8 % du budget alimentaire des ménages). « La pression budgétaire liée à la Covid-19 et une possible augmentation des prix post-Brexit pourraient entraver la montée en gamme malgré une sensibilité développée à l’alimentation durable » prévient l’Ifip.