Bovins maigres : la prudence règne
Gros bovins : Difficile pour les engraisseurs et herbagers d’être sereins au moment de l’achat des animaux maigres, tant le prix de la viande dans quelques semaines est peu lisible. Les transactions se font donc dans la plus grande prudence. Seules les vaches laitières d’entrée de gamme trouvent facilement preneurs au vu des bas prix, les acheteurs estimant que les cours des animaux remonteront au printemps, comme chaque année.
Veaux : Les achats des ménages de viande de veau pour leur consommation à domicile restaient mal orientés en 2015, puisque selon les données de FranceAgriMer Kantar Worldpanel ils reculaient de 7,6 % par rapport à 2014. Une baisse imputable au recul des pièces à griller et rôtir, plus onéreuses, (-23,9 %, 18,20 e le kg) tandis que les pièces à bouillir et braiser se portaient mieux (+9,8 % à 13 e le kg).
Ovins : En cumul sur les onze premiers mois de 2015, les exportations françaises d’ovins vivants ont augmenté de 3,4 %, à 3 030 204 animaux. Sur cette période, les importations d’animaux vivants ont en revanche reculé de 15 %, à 299 535 têtes, selon Agreste.