Bien-être : la densité ne suffit pas
Il ne suffit pas de diminuer la densité des poulets dans les bâtiments d’élevage pour améliorer leur bien-être. Telle est la conclusion de chercheurs anglais de l’université d’Oxford, dont l’étude vient d’être publiée par Nature. La ventilation et l’humidité jouent, selon eux, un rôle prépondérant. Leur étude, de grande ampleur, a été réalisée sur 2,7 M de poulets dans une centaine de bâtiments d’élevage appartenant à diverses entreprises. Il en ressort que les poulets les plus mal en point se trouvent dans des bâtiments où la ventilation est insuffisante, amenant de fortes concentrations d’ammoniac et une forte humidité ambiante. Une très haute densité d’élevage peut affecter leur bien-être, mais de façon moindre et moins directe que ce qu’on pourrait imaginer.