Benoît Cœuré, président de l'Autorité de la concurrence
Par décret du Président de la République du 20 janvier 2022, publié le 21 janvier au Journal Officiel, Benoît Cœuré est nommé président de l’Autorité de la concurrence après avoir été auditionné par les chambres en charge des affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat,
Par décret du Président de la République du 20 janvier 2022, publié le 21 janvier au Journal Officiel, Benoît Cœuré est nommé président de l’Autorité de la concurrence après avoir été auditionné par les chambres en charge des affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat,

L'Autorité de la concurrence fait part de la nomination de Benoît Coeuré à la présidence de l'institution.
Il succède à Isabelle de Silva qui a rejoint le Conseil d’État en qualité de présidente adjointe de la Section sociale, au terme d’un mandat de 5 ans. Le vice-président Emmanuel Combe avait assuré l’intérim entre mi-octobre 2021 et ce jour.
Diplômé de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), Benoît Cœuré est également titulaire d’un DEA d’analyse et politique économique et d’une licence de japonais.
Après avoir travaillé à l’Insee, Benoît Cœuré a intégré la Direction du Trésor en qualité notamment de conseiller économique du directeur du Trésor, puis directeur général adjoint du Trésor entre 2009 et 2011.
Entre 2012 et 2018, il a été membre du directoire et du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne. Il a présidé pendant six ans le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché de la Banque des règlements internationaux.
En 2019, Benoît Cœuré a pris la tête du pôle innovation de la Banque des règlements internationaux, qui assiste les banques centrales dans leurs expérimentations numériques, notamment dans le domaine des paiements, de la monnaie numérique et du contrôle bancaire.
En mars 2020, le Premier ministre l’a chargé de présider le comité chargé d’évaluer les aides d’urgence aux entreprises face à la pandémie de Covid-19 puis le plan de relance.
Il est par ailleurs président du Cepremap, membre du conseil de l’Ecole d’économie de Paris et membre du groupe consultatif de haut niveau sur les défis de l’après-Covid auprès du commissaire européen aux affaires économiques Paolo Gentiloni.