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Baisse des abattages de poulets destinés à l’export

© Pascal Le Douarin

Volaille : En cumul sur les neuf premiers mois de l’année, selon Agreste, les abattages français de poulet ont atteint 573 529 têtes, soit 0,6 % de plus qu’un an plus tôt, pour une production de 818 000 tonnes équivalent carcasse (téc), en hausse de 3,4 %. Une croissance qui cache néanmoins une inversion de tendance. L’heure est à la baisse des abattages depuis l’été : -6,8 % en août et -5 % en septembre en têtes pour des volumes en retrait de 4,9 % et 2,7 % dans le même temps. En cause, selon Agreste, « les restructurations en cours dans la filière avicole de l’Ouest », qui conduisent « depuis juillet à une baisse des abattages de poulets destinés au grand export ».

Cette baisse de la production est en mesure de se prolonger ; les mises en place de poussins de chair diminuent depuis le mois de mai pour s’afficher en cumul annuel en repli de 2,1 % à 583 143 têtes.

Œufs : Le marché français de l’œuf calibré restait coupé en deux hier. Dans les régions très touchées par les blocages la semaine dernière et ce week-end, et dans un contexte d’essoufflement du mouvement et donc de reprise du trafic, l’heure est aux commandes de réassort des magasins et des centrales d’achat. Le marché était très tonique et les disponibilités peinaient à satisfaire la demande. Ailleurs, les opérateurs se montraient plus prudents. Fin de mois, peu de lisibilité de l’état des stocks en centrales ou GMS après les perturbations, et des ventes mauvaises ce week-end, certains magasins ayant été contraints de baisser le rideau : les commandes étaient mesurées en ce début de semaine. Les cours ont été reconduits dans un marché proche de l’équilibre et incertain. Par ailleurs, en tout venant, le marché se révélait plus tonique et l’offre peinait à satisfaire les besoins du moment.

En Europe, les cours des œufs de cage confirment leur stabilisation au Nord comme au Sud, à l’industrie comme du côté du conditionnement. Le marché apparaît plus proche de l’équilibre, les niveaux de prix incitant les acheteurs à la prudence dans un contexte d’offre néanmoins toujours mesurées. A noter toutefois la poursuite de la hausse pour le code 2 nord-communautaire.

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