Aller au contenu principal

Azo France s’offre une vitrine près de Nantes

La filiale du groupe allemand a investi 2 millions d’euros dans un nouveau siège à Vallet. Cet outil, qui intègre un centre de tests, va lui permettre de mieux accueillir ses clients pour monter leurs projets de manutention automatisée des matières premières.

Née en 1949 à Osterburken en Allemagne, la société familiale Azo (180 M€ de CA, 1 000 salariés) est experte dans la manutention automatisée des matières premières vers des processus de transformation. Elle conçoit, fabrique et installe des équipements destinés au stockage, au déchargement, au tamisage, au transfert, au dosage et au pesage de produits en vrac, composants pulvérulents, arômes, additifs, liquides… Ses clients sont issus de l’industrie agroalimentaire mais aussi pharmaceutique et chimique. L’histoire de sa filiale française a débuté en 1978 sur le Salon de l’emballage à Paris. D’abord exercée via des multicartes, l’activité ne décolle vraiment qu’en 2004 avec quatre collaborateurs qui s’installent à La Haye-Fouassière, près de Nantes. Douze ans après, le directeur commercial, Frédéric Loiseau, et le directeur technique, Anthony Petiteau, sont toujours là, mais encadrés d’une équipe de dix-huit personnes. En progression régulière, le chiffre d’affaires d’Azo France atteint les 6 millions d’euros. Pourtant, « le marché était déjà bien couvert en 2004, et il n’est pas en forte expansion. Mais grâce à l’accumulation de nos belles références, nous sommes de plus en plus attractifs », note Frédéric Loiseau. Azo France a notamment pour clients des mastodontes comme Nestlé, Danone, Unilever, mais aussi des PME telles Madeleines Bijou et Monbana.

Journées technologiques

Histoire d’accélérer son développement en France, Azo a investi cette année 2 millions d’euros dans un nouveau siège situé à Vallet (44). D’une superficie de 2 000 m², soit le double des anciens locaux, le bâtiment est dimensionné pour accueillir 35 collaborateurs. On trouve dans un entrepôt de 1 000 m² un stock de pièces courantes et un petit atelier de prémontage. Si Azo France gère les projets de ses clients jusqu’au montage, tous les éléments de convoyage et les systèmes d’automation proviennent de l’usine allemande. Le groupe, positionné haut de gamme, est en effet fabricant et non ensemblier comme nombre de ses concurrents. Azo France emmène régulièrement ses clients en Allemagne au siège ou voir des références industrielles. Ce nouveau centre de tests va lui permettre de faire valoir son expertise également à domicile. La filiale a déjà organisé en septembre une journée technologique sur le transport pneumatique, et renouvellera ce type de rencontres avec ses clients.

Des installations évolutives

Les projets sont aujourd’hui déclenchés par la construction de nouvelles unités, la mise aux normes d’anciennes et la création de recettes. « Azo conçoit ses installations pour qu’elles soient évolutives, que l’on puisse ajouter de nouveaux ingrédients », précise à ce sujet le directeur commercial. Si l’introduction des ingrédients principaux est automatisée sur la majorité des usines, c’est vers les petits ingrédients que se portent les projets d’amélioration. Azo propose des solutions de stockage et de dosage qui réduisent les risques d’erreur et de surdosage, tout en garantissant la traçabilité et l’absence de contaminations croisées. « Avec le nouveau site, nous allons pouvoir montrer ce que nous proposons en matière de qualité et de durabilité », certifie Frédéric Loiseau.

Quatre divisions au niveau mondial

Azo est constitué au niveau mondial de quatre divisions : Food, Vital, Chem et Poly. La division Food concerne le dosage d’ingrédients alimentaires à destination de cuisson pour des produits de boulangerie-pâtisserie, des plats cuisinés, des mélanges d’épices, des sauces… Vital œuvre pour des clients de l’univers des produits laitiers, de la confiserie, des boissons, et ses installations requièrent un niveau d’hygiène encore plus élevé. Les deux autres divisions concernent les secteurs de la chimie et des plastiques et polymères. Food et Vital pèsent 55 % de l’activité d’Azo au niveau mondial. Un ratio qui monte à 80 % en France pour le secteur de l’alimentaire, historiquement le premier ciblé par l’équipe commerciale.

Les plus lus

entrepreneurs français en ukraine
Volaille en Ukraine : « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une forte pénurie de main d’œuvre »

Au début de la guerre en Ukraine, l’activité a fortement été perturbée. Témoignage d'un entrepreneur français…

Un abattoir accusé de faire chuter le prix du porc en France

Le prix du porc à Plérin continue sa chute pour la huitième semaine consécutive.  

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Les prix du tournesol flambent avec la mauvaise récolte

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous…

La cotation spot Atla du beurre cube dépasse un record historique
Prix du beurre : à près de 8 200 €/tonne, un record historique battu

La cotation Atla du beurre spot a dépassé cette semaine la barre des 8 000 €/tonne pour la première fois depuis sa création.…

vaches dans les champs
Viande bovine : « Il faut financer un maillage territorial des abattoirs » pour la FNH

La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) le dit sans tabou : la filière bovine est enlisée dans une crise économique…

un bureau avec des oridnateurs, des mains, vue de haut, du café
Egalim 4 : les 5 propositions des députés en charge de l’évaluation de la loi

Les ex-députés de la majorité Anne-Laure Babault et Alexis Izard avaient fini leur mission d’évaluation d’un potentiel Egalim…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio