Agneau : plus tonique au Royaume-Uni
Bovins : L’activité d’engraissement se structure en Pologne et l’Institut de l’élevage note qu’en septembre 65 000 taurillons ont été abattus (+21 % par rapport à 2013). Les prix polonais restent les plus bas d’Europe. En Allemagne, les abattages de jeunes bovins ont reculé, en octobre, 6 % sous leur niveau de 2013, après un début d’année dynamique. Les prix sont fermes grâce à une consommation intérieure tonique qui s’est reprise suite à la baisse des prix de détail. Au Royaume-Uni, les tarifs sont fermes à l’approche des fêtes. La demande est montée en gamme suite au scandale de la viande de cheval et les britanniques privilégient la viande locale.
Ovins : Les prix des agneaux sont toujours très fermes en Irlande et surtout au Royaume-Uni. La demande est de retour à l’approche des fêtes de fin d’année et des traditionnelles ventes de Noël, d’autant plus que le temps est plus froid. La consommation était jusqu’à présent à la traîne : sur la période de 12 semaines se terminant le 9 novembre, les ménages anglais ont acheté 12 % de viande ovine en moins qu’un an plus tôt, selon Kantar Worldpanel. La concurrence avec les autres viandes, notamment le porc, est rude, selon Eblex.