Abattoirs : conditionner les aides à la vidéo-surveillance, suggère un rapport
L’expérimentation à grande échelle de la vidéo-surveillance dans les abattoirs, prévue par la loi Egalim, pourrait être accompagnée en priorisant ou en conditionnant les aides financières à l’engagement d’une démarche d’amélioration de la protection animale, incluant cette vidéo-surveillance, selon un rapport du CGAAER sur les conditions d’un déploiement efficace de la mise en œuvre de la vidéo-surveillance en abattoir tout juste rendu public. Estimant que la vidéo-surveillance à elle-seule ne permet pas d’obtenir des progrès réels et durables en matière de protection animale, ses auteurs jugent toutefois qu’il s’agit « d’un outil complémentaire intéressant » présentant « un très fort enjeu de crédibilité » pour l’abatteur. Et d’affirmer que « considérant les évolutions sociétales en cours, la vidéo-surveillance apparaît à terme probablement incontournable ».