A cause de la crise sanitaire
LDC s’attend à un résultat en repli de 5 à 10% sur l’exercice 2020-2021
Le volailler LDC s'attend à un résultat opérationnel courant en repli de 5 à 10% sur l'exercice 2020-2021 notamment du fait du renchérissement des céréales, a-t-il confirmé hier. Sur le troisième trimestre, le groupe a vu ses ventes reculer de 1% en valeur à 1,1 milliard d’euros pour des volumes en progression de 0,3% (-2,8% en valeur et -1,5% en volume à périmètre constant). LDC évoque des ventes conformes aux attentes compte tenu de la situation sanitaire pour les fêtes de fin d’année. Sur le pôle volaille, le groupe est en cours de négociation pour obtenir des revalorisations tarifaires. « A date, seule une partie des hausses demandées a été obtenue mais à ce stade, elles restent insuffisantes », poursuit le groupe.
Chute des ventes de 13% à l'international
Sur le troisième trimestre, les ventes du pôle volaille hors amont ont reculé de 0,9% en valeur et de 1% en volumes (-2% à périmètre identique). Une évolution « satisfaisante », selon LDC, « compte tenu de l’impact des nouvelles mesures de restriction prises sur la période et grâce à une activité toujours solide en GMS ». Sur le traiteur, les ventes ont crû de 2,7% en volume et 2,5% en valeur « portées par l’évolution de la consommation à domicile en frais comme en surgelés ». A l’international, la situation s’avère en revanche plus difficile pour LDC avec des ventes en retrait de 12,9% en valeur et de 4,2% en volumes sur le troisième trimestre, face aux tensions liées à la Covid-19.
Nathalie Marchand