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Le groupe Bel redresse ses marges et son bénéfice

Le groupe Bel vient de publier des résultats en forte progression sur le premier semestre 2023, dont un résultat opérationnel en hausse de 57,1 %.

Siège social du groupe Bel à Suresnes (92)
© Groupe Bel

Le premier semestre 2023 du groupe Bel est marqué par une forte progression de ses résultats financiers, portés par une croissance organique « solide ». Son chiffre d’affaires s’est élevé à 1,790 milliard d’euros (+6,3 % comparé au premier semestre 2022, dont +9,1 % de croissance organique). L’environnement d’hyperinflation en Iran et en Turquie a fait chuté son chiffre d’affaires dans les zones Moyen-Orient et Grande Afrique de 10 %.

En Europe, ses ventes sont en progression de 7 %. « L’activité en Europe a été marquée par la bonne performance de Babybel au Royaume-Uni et a été soutenue par les revalorisations de prix, qui compensent une baisse de la consommation en volume, du fait de la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs », commente le groupe fromager. Toutefois, sur cette zone comme en Afrique du Nord, « les performances en volume sont en recul du fait d'une inflation qui s'est intensifiée et qui impacte le pouvoir d'achat de nos consommateurs », a souligné la directrice générale du groupe Bel, Cécile Béliot, citée dans le communiqué du groupe.

Côté résultats financiers, le bénéfice net du groupe a bondi de 61,8 % à 55 millions d’euros, pour un résultat opérationnel qui a également fortement progressé de 57,1 % à 108 millions d’euros. La marge opérationnelle courante de Bel atteint désormais 6,4 %, contre 4,7 % au premier semestre 2022.

Cécile Béliot se félicite de la « solide croissance » de l’activité fruit (Pom’Potes, Materne) partout dans le monde, d’un « très bon développement » en Chine et d’une bonne performance de ses marques emblématiques (Kiri, Boursin) en Amérique du Nord et au Moyen-Orient notamment.

Pour l’ensemble de son exercice, le groupe Bel affiche de la prudence, « dans un contexte géopolitique et économique particulièrement volatil, marqué notamment par une inflation généralisée élevée et une sensibilité accrue des consommateurs aux prix ». « Notre priorité sera de continuer à investir dans nos marques pour soutenir leur développement, tout en retrouvant un niveau de marge équivalent à celui d'avant crise », a conclut Cécile Béliot.

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