Gros bovins : hausse en mâles, marché actif en femelles
Le marché français des jeunes bovins est resté assez actif ces derniers jours. En février, le commerce s’était montré inhabituellement tonique, avec des cours en hausse, même s’ils restent à des niveaux bas pour la période. Le principal moteur de cette progression était à rechercher outre-Rhin. La modestie de l’offre a compliqué l’approvisionnement des abattoirs allemands, ce qui a tiré les prix allemands et eu un effet de soutien dans le reste de l’Europe. À noter cependant que d’après l’organisme allemand Ami, les disponibilités devraient être un peu plus fournies en mars, alors que la demande reste incertaine. En effet, si la réouverture des restaurants promet une reprise des besoins, le manque de visibilité quant à l’allègement des contraintes sanitaires rend les opérateurs prudents.
En vaches laitières, le commerce est régulier et les cours sont dans l’ensemble reconduits. En vaches allaitantes, la tendance reste à la fermeté sur le marché français. Les prix devraient monter à court terme, quand les acheteurs seront à la recherche d’animaux de qualité pour Pâques. Reste que pour le moment le mot d’ordre des abattoirs est à la prudence, afin d’éviter de voir monter les stocks alors que la situation sanitaire dans l’Hexagone pose toujours question.