Aller au contenu principal

Légumineuses : combien Sabarot a investi dans sa nouvelle unité ?

Sabarot a inauguré ses nouvelles installations de production de légumineuses surgelées et de stockage qui rapprochent la société de l’usine 4.0. Vingt millions d’euros ont été investis depuis 2018 dans ces travaux.

Sabarot poursuit son objectif de démocratisation de la consommation des légumineuses et des céréales et a inauguré le 12 juillet 2023 ses nouvelles installations de production. Sur les cinq dernières années, la société a investi 20 millions d’euros dans la modernisation de son outil industriel pour accélérer sa transition vers l’usine 4.0. Entre 2018 et 2019, Sabarot a commencé par construire une unité Individually Quick Frozen (IQF) de surgélation des légumineuses telles que les pois chiches, haricots, quinoa, etc. Cette technologie a trouvé ses clients, séduisant à la fois les industriels et la restauration collective et commerciale. Dans un second temps, Sabarot a doublé ses volumes de production, passant de 2500 tonnes en 2018 à 5000 tonnes en août 2022, soit une capacité de 20 tonnes par jour. Avec cette technologie de surgélation, la société a levé l’un des principaux freins à la consommation de légumineuses : le temps de cuisson et la facilité de préparation.

Entre 2020 et 2021, Sabarot a centralisé toutes ses opérations logistiques sur son site historique de Chaspuzac, en Haute-Loire. Ce « magasin automatique grande hauteur » mis en place est piloté par un logiciel de gestion d’entrepôt et est destiné à stocker les produits finis en attendant d’être distribués. Cette nouvelle technologie permet au fabricant de disposer d’une traçabilité sur ses 7800 références.

Sabarot a pu compter sur quelques aides pour soutenir son investissement, qui ont représenté 13 % de la somme totale. La société, lauréate du plan de relance protéines, a reçu 1,1 million d’euros de l’État, lui permettant de remplacer ses machines de la tour de tri. La région Auvergne-Rhône-Alpes lui a accordé 1,1 million d’euros également dans le cadre du programme Feader de l’UE qui a contribué aux deux phases du plan (IQF et magasin automatisé). Le département et la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay a participé à hauteur de 400 000 euros, une somme qui a servi à l’immobilier de la société.

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

Comparaison des prix des vaches lait O en France et en Irlande, graphique
Vaches laitières : les prix irlandais dépassent les cours français

En Irlande, les prix des vaches laitières ont commencé à grimper cet automne tandis que les cotations françaises reculaient,…

une courbe descendante sur fond de silhouettes de vaches
Combien la France a-t-elle perdu de vaches en 2024 ?

Le cheptel de vaches a continué de reculer en 2024. Les maladies animales (FCO et MHE) ont donné un coup d’accélérateur à la…

poule pondeuse en élevage
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 13 décembre 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

grenouilles en élevage
Cuisses de grenouilles : structurer une filière française plutôt que piller les écosystèmes d’Asie

Trouver des cuisses de grenouilles en rayon pour les fêtes de fin d’année pourrait s’avérer compliqué. Face aux impacts sur la…

au sol, la carte de l'Europe sous forme de prairie. Dessus, une vache de race prim'holstein, style photographique
A quoi ressemblera l’Europe laitière dans 10 ans ?

Une filière laitière plus durable, qui produit moins mais pour plus de valeur ajoutée grâce à la segmentation, voilà la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio