Au Sommet de l’élevage, la Fédération française des marchés de bétail vif (FMBV) a souligné que le projet de loi Besson Moreau n’imposera pas la contractualisation aux éleveurs sur les marchés de gros, dont font partie les marchés aux bestiaux. Ce mécanisme étant difficilement applicable aux marchés, ils sont exclus de cette obligation », justifie la FMBV dans un communiqué. Sur son site internet, elle salue la défense des revenus des éleveurs à travers la loi Egalim 2, « mais les marchés défendent déjà le revenu des éleveurs sans contractualiser. Les vendeurs sur les marchés ont déjà le pouvoir de négocier », explique-t-elle. La FMBV réaffirme son utilité sur le marché ; elle estime que « seule la pluralité des acheteurs permettra de maintenir les débouchés et défendre le prix » et souligne que « les marchés resteront pourvoyeurs de cotations fiables et transparentes pour toute la profession ».
Régime spécial des grossistes
De son côté la CGI, confédération des grossistes, se félicite que la Commission mixte paritaire (CMP), réunie sur la proposition de loi dite « Egalim 2 », soit parvenue à un accord qui préserve le régime particulier des grossistes, bien distinct de celui applicable à la Grande Distribution.