Aller au contenu principal

Bilan négo 2021 : Une légère déflation constatée sur les produits alimentaires

Selon le bilan des négociations 2021 dressé par l’Observatoire de la négociation commerciale annuelle, pour les produits alimentaires, la déflation constatée est de l’ordre de -0,3% en prix 3-nets toutes catégories confondues.

Les membres de l’Observatoire de la négociation commerciale annuelle se sont réunis le 9 avril dernier sous l’égide du Médiateur des relations commerciales agricoles pour arrêter le bilan des négociations 2021.

« L'exercice 2021 se caractérise en premier lieu par une grande convergence des résultats émanant respectivement des distributeurs et des fournisseurs et par une faible dispersion des résultats entre distributeurs », fait remarquer cet observatoire.

Exception des produits frais laitiers et des oeufs

Selon ce bilan, il est constaté une déflation de l’ordre de -0,3% en prix 3-nets toutes catégories de produits confondues pour les produits alimentaires vendus sous marque nationale. L’Observatoire précise que les demandes de hausses de tarifs de la part des fournisseurs étaient de +3%.

Cette légère déflation est observée pour toutes les catégories de produits à l'exception de celle des produits frais laitiers et des oeufs qui connaissent à nouveau une évolution positive de leurs prix d'achat en 2021 : épicerie salée (- 0,3 %), épicerie sucrée (- 0,3 %), produits frais non laitiers ( - 0,7 %), Produits frais laitiers (dont oeufs) (+ 0,5 %), surgelés : - 0,7 %, boissons alcoolisées (- 0,7 %), Boissons non alcoolisées (- 0,4 %).

Lire aussi : Début des négociations 2021 dans un climat tendu

« Ces observations confirment que le secteur laitier et les oeufs ont encore fait l’objet d’une attention spéciale en 2021. Le résultat plus défavorable du secteur « frais non laitiers » résulte principalement de la baisse des tarifs d'achat de la charcuterie du fait de la baisse des cours du porc – hors charcuterie, la déflation est moins élevée », est-il précisé.

La prise en compte de la RSE ne s'améliore pas

D’un point de vue qualitatif, les fournisseurs ont constaté une « amélioration de la justification des demandes d’évolutions tarifaires et de leur réception par les distributeurs pour les produits frais avec une relativement bonne prise en compte du contexte des matières premières agricoles ou alimentaires notamment ».

En revanche, les attentes tarifaires des fournisseurs en matière de RSE restent « insatisfaites », alors que « les distributeurs conviennent que les éléments apportés par leurs fournisseurs à l'appui de leurs revendications sont en net progrès », selon l’Observatoire.

Lire aussi : Négociations tendues : le cadre juridique est-il en cause ?

Méthode
Pour mémoire, cet observatoire exclut un certain nombre de produits à forte composante agricole pour des raisons de confidentialité des données au regard des règles de concurrence : les marques de viandes (notamment volaille, viande bovine, viande porcine) à l’exception de la charcuterie ne sont ainsi pas comprises. De même, l'observatoire concerne seulement les produits faisant l’objet d’une négociation commerciale couvert par les dispositions de l’article L. 441-7 du code du commerce : ne sont donc couverts ni les produits sous marque de distributeurs (MDD), ni les produits livrés en vrac (fruits et légumes frais, viandes fraîches non emballées par le fournisseur, poissons, une partie du rayon boulangerie-viennoiserie…).
 
A noter
L'observatoire n'intègre pas le résultat des 41 négociations finalisées sous l'égide du médiateur dans le cadre du dispositif exceptionnel mis en place pour 2021, qui ont abouti dans la plupart des cas à une évolution du prix “3-net” légèrement plus favorable que celle observée globalement. Leur intégration ne changerait toutefois pas le tableau général.

Les plus lus

entrepreneurs français en ukraine
Volaille en Ukraine : « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une forte pénurie de main d’œuvre »

Au début de la guerre en Ukraine, l’activité a fortement été perturbée. Témoignage d'un entrepreneur français…

Un abattoir accusé de faire chuter le prix du porc en France

Le prix du porc à Plérin continue sa chute pour la huitième semaine consécutive.  

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Les prix du tournesol flambent avec la mauvaise récolte

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous…

La cotation spot Atla du beurre cube dépasse un record historique
Prix du beurre : à près de 8 200 €/tonne, un record historique battu

La cotation Atla du beurre spot a dépassé cette semaine la barre des 8 000 €/tonne pour la première fois depuis sa création.…

vaches dans les champs
Viande bovine : « Il faut financer un maillage territorial des abattoirs » pour la FNH

La Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) le dit sans tabou : la filière bovine est enlisée dans une crise économique…

un bureau avec des oridnateurs, des mains, vue de haut, du café
Egalim 4 : les 5 propositions des députés en charge de l’évaluation de la loi

Les ex-députés de la majorité Anne-Laure Babault et Alexis Izard avaient fini leur mission d’évaluation d’un potentiel Egalim…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio