Avec des coûts de production toujours plus élevés
Prix records en veaux de boucherie
L’engraissement des veaux de boucherie est de plus en plus onéreux. À 180,61 points le 31 décembre, l’indice des matières premières entrant dans la fabrication des aliments d’allaitement (Imfal), calculé et publié par les Marchés finit l’année en battant de nouveaux records. Il a bondi de 59 % en un an, tiré par la hausse des cours des poudres de lait, de lactosérum, des huiles et des aliments fibreux, soit l’intégralité de la ration. En semaine 51, la cotation du veau de boucherie rosé clair R s’affichait à 6,94 €/kg net, elle a donc grimpé de 16 % depuis son creux estival. C’est aussi 8,9 % de plus que l’an dernier, même date. La production était très limitée sur la fin d’année; Interbev rapporte ainsi des abattages en baisse de 9,1 % en semaine 51 sur un an, et de 4,9 % sur les semaines 48 à 51. Quant au commerce de la viande, il a été dynamique pour les pièces nobles pendant les fêtes malgré la situation sanitaire. Les prix sont dans l’ensemble stables grâce à des volumes modérés.
Au niveau européen, le marché est sain. Les opérateurs hollandais se montrent optimistes sur le début d’année, rapportant des disponibilités modérées et des stocks vides.