Aller au contenu principal

L’Anses recommande de réduire les nitrites dans l’alimentation

Dans un avis publié le 12 juillet, l’Anses « préconise de réduire l’exposition de la population aux nitrates et nitrites par des mesures volontaristes en limitant l’exposition par voie alimentaire ».

Les nitrites restent toujours autorisés dans l'élaboration des produits de salaisonnerie. Mais leur teneur devront diminuer pour que le programme national nutrition santé (PNNS) soit respecté.
Les nitrites restent toujours autorisés dans l'élaboration des produits de salaisonnerie. Mais leur teneur devront diminuer pour que le programme national nutrition santé (PNNS) soit respecté.
© D. Poilvet

Présents dans l’eau et les fruits et légumes, et utilisés comme additifs dans les charcuteries, les nitrites et nitrates se transforment dans l’organisme en composés nitrosés « préoccupants » pour la santé publique.

Après avoir analysé 187 études, l’Anses confirme une « association positive » entre ces additifs et un risque accru de cancer colorectal. Mais, selon les données de l’étude Inca, seuls 1,5 % des adultes dépassent la dose journalière admissible en nitrates, et 0,4 % des enfants sont au-delà de celle fixée pour les nitrites. Des dépassements qui disparaîtraient si les recommandations du programme national nutrition santé (PNNS) étaient appliquées (150 g maximum de charcuterie par semaine pour un adulte). Concernant la réduction des nitrites et nitrates comme additifs, l’agence sanitaire « considère qu’elle peut être envisagée moyennant la mise en œuvre de mesures compensatrices » afin de limiter le risque de développement de bactéries pathogènes (inhibées par les nitrites et nitrates). Les professionnels de la salaisonnerie, la Fict (charcutiers industriels) et la CNCT (artisans charcutiers), se félicitent « qu’à aucun moment l’interdiction des nitrites et nitrates dans les charcuteries n’est envisagée ». Ils rappellent que « les artisans et les entreprises de charcuterie ont déjà volontairement réduit, depuis 2016, de 40 % les quantités maximales ». Les ministères de l’Agriculture et de la Santé indiquent qu’ils s’apprêtent à lancer un « plan d’actions coordonné », pour « limiter leur utilisation au strict nécessaire ». Une mesure prévue par la proposition de loi sur la réduction des additifs nitrés adoptée début février. Après une première réunion avec les « acteurs techniques des filières » en juillet, le gouvernement présentera ce plan au parlement « à l’automne ».

Les plus lus

<em class="placeholder">L’animation d’ateliers participatifs avec des éleveurs a permis d’imaginer et de se projeter dans une nouvelle génération de bâtiment.	IFIP</em>
Bâtiment d'engraissement en porc : quatre nouveaux concepts imaginés par les éleveurs 

Quatre concepts de bâtiments d’engraissement visant des performances axées sur l’environnement, le travail et le bien-être…

 Etienne Legrand
« J’investis pour redonner du souffle à mon élevage de porcs »

Étienne Legrand a investi dans un second site pour restructurer et moderniser son élevage de porcs. Par cette nouvelle…

<em class="placeholder">La construction d’un bâtiment peut souvent être l’occasion de changer ou de tester un nouveau système d’élevage ou une nouvelle pratique.</em>
Bâtiment porcin : mieux comprendre le comportement des éleveurs face au changement

L’Ifip a défini six profils d’éleveurs selon leurs motivations ou leurs réticences au changement. Ils se différencient sur les…

<em class="placeholder">Attention aux cases maternité liberté trop petites pour les truies</em>
Attention aux cases maternité liberté trop petites pour les truies

Le gabarit des truies ne doit pas être négligé dans la conception des cases maternité liberté.

<em class="placeholder">« Une réglementation sur la biosécurité non adaptée aux élevages de porc plein air »</em>
« Une réglementation sur la biosécurité non adaptée aux élevages de porc plein air »

La Confédération paysanne voit d’un mauvais œil le déploiement d’audits PigConnect sur la biosécurité dans les élevages de…

Incendie criminel chez Evel’Up : la profession porcine vent debout

Le siège de la coopérative Evel’Up, situé à Plouédern, près de Landerneau (Finistère), a été la cible d’activistes. Des actes…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)