Evel’up est en ordre de marche
« Evel’up est désormais en rythme de croisière, prête à accompagner les éleveurs pour relever les challenges à venir, dans un contexte international qui nous ouvre de nouvelles perspectives », a affiché son président Guillaume Roué, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue en amont de l’assemblée générale du 7 juin. Issue il y a tout juste un an de la fusion de Prestor et d’Aveltis, la portant au rang de 2e groupement de porcs (quatre millions de têtes commercialisées, soit 20 % de la production nationale), la coopérative regroupe aujourd’hui 1 000 adhérents, avec des profils d’élevage très diversifiés, et compte 160 salariés. « Notre coopérative reste une structure légère sans outils aval ni amont, ce qui nous donne une liberté de parole et un conseil indépendant vis-à-vis de nos adhérents », poursuit Philippe Bizien, président délégué. La coopérative a réaffirmé ses axes stratégiques : la défense d’un prix public au sein du MPB (Evel’up représentant 48 % des apports), complétée par une ouverture sur les marchés étrangers lorsque cela est nécessaire pour obtenir le meilleur prix du porc ; un conseil tourné vers la pluralité des modèles de production en développant une approche multidisciplinaire autour des projets (santé, bâtiment, technique…). La coopérative s’est également dotée d’un service de recherche et développement, avec pour objectif de tester en élevage des solutions permettant d’améliorer le coût de production tout en répondant aux attentes sociétales. Si la production sous cahier des charges Porc français reste très majoritaire au sein d’Evel’up, la part de la segmentation a progressivement augmenté jusqu’à 15 %. « L’objectif est d’atteindre 25 % à 30 % de montée en gamme, en phase avec le plan de filière national », rappelle Guillaume Roué. Plusieurs schémas de commercialisation adossés à des cahiers des charges différenciants sont proposés aux éleveurs, tels que les contrats passés avec JPA-Intermarché, Herta, Kermené ou encore Hénaff.