Porc : le cheptel de l’UE en hausse de 2 % en décembre
Selon les données de Eurostat, en décembre 2020, le cheptel porcin de l’Union européenne à 27 a augmenté de 2 % sur un an pour s’établir à 146,1 millions de têtes. Les plus fortes croissances ont été enregistrées en Espagne (+5 %) au Danemark (+5 %) et en Pologne (+5 %). Le cheptel porcin français a, lui, progressé de 3 % sur un an. L’Espagne, le plus grand producteur de porcs dans l’UE a vu son cheptel augmenter de 1,43 million de têtes, creusant ainsi d’avantage l’écart avec d’autres grands pays producteurs. La forte demande chinoise qui ne faiblit toujours pas a bien dopé les exportations ibériques et a en conséquence tiré le prix du porc espagnol vers le haut. Au Danemark, le nombre de porcs a aussi augmenté de 5 % (663 000 têtes) par rapport décembre 2020, sans doute en raison du ralentissement des envois de porcs vifs vers l’Allemagne. De quoi étoffer l’offre intérieure en porcs d’engraissement et en porcelets. Sans surprise, le cheptel allemand a légèrement reculé de 65 000 porcs en un an en raison notamment de la peste porcine africaine dans le pays. Mais cette tendance baissière avait déjà été entamée plusieurs années plus tôt en raison des réglementations de plus en plus strictes pour les élevages porcins. La baisse a été encore plus prononcée au Pays-Bas (-3 % de 383 000 têtes) où la politique gouvernementale inciterait à l’abandon des élevages porcins. Le pays accuse d’ailleurs la plus forte baisse de cheptel de truies (-12 % ) suivi de l’Allemagne (- 5 %). Dans l’ensemble, le cheptel de truies de l’UE est resté stable à 11.3 millions de têtes. La baisse du nombre de cochettes a été largement compensée par l’augmentation du nombre de truies âgées.