Volaille : le marché commence à revêtir ses habits de fête
Volaille : Le marché se prépare peu à peu aux fêtes de fin d’année. En amont, les abattoirs accélèrent progressivement la cadence d’abattage de volailles festives, notamment pour les chapons et les dindes, standard comme label. Une tendance qui va s’affirmer ces prochains jours afin de pouvoir livrer les clients en temps et en heure. Chacun travaille malgré tout à l’aveugle, ayant chaque année de moins en moins de lisibilité quant au choix qu’opérera le consommateur d’ici un peu moins de trois semaines.
Chez les grossistes, c’est le calme avant la tempête. Les détaillants commencent à présenter les volailles festives sur leurs étals afin d’inciter leurs clients à passer leurs commandes. Leurs besoins en produits basiques restent réguliers, soutenus par le début de mois et une météo de saison. Un commerce régulier qui se traduit par des prix reconduits voire un peu plus fermes selon le produit et l’opérateur considéré.
Œufs : Aucun changement de tendance mardi en France. Les prix restaient stables, le ralentissement observé chez les uns étant compensé par le tonus des ventes chez les autres. Les comportements d’achat demeuraient très partagés. Certains grossistes limitaient leurs achats, les niveaux de prix restant bloquants pour leurs clients qui préféraient se tourner vers la grande distribution pour s’approvisionner à moindre coût. Les autres continuaient à se couvrir régulièrement, malgré les tarifs, leur activité étant encouragée par le début de mois, des fêtes de fin d’année encore lointaines et une météo hivernale propice à la consommation.
En parallèle, les centres connaissaient toujours un commerce très soutenu à la vente, ce qui entretenait leur demande en œufs tout venant. L’offre restant limitée et inférieure aux besoins, les prix demeuraient fermes.
La stabilité domine aussi les échanges en Espagne, où le marché apparaît proche de l’équilibre malgré des niveaux de prix élevés. Dans le Nord, l’hésitation entre maintien et tassement se poursuit.