Volaille : baisse de la consommation
Œufs : Les avis étaient partagés hier en France. Quelques opérateurs notaient une activité calibré régulière à un peu plus tonique que prévue qui se traduisait par des échanges fluides et des cours stables. La majorité jugeait toutefois l’ambiance toujours aussi calme. Alors que certains tentaient de freiner le repli de leurs prix de vente en diminuant leurs offres (moins d’achats, ralentissement du calibrage, export), d’autres constataient des excédents qui pesaient sur les tarifs. Des comportements qui n’étaient pas sans effet sur le marché de l’œuf tout venant, largement approvisionné, où d’importantes concessions tarifaires étaient nécessaires pour écouler la marchandise.
En Europe, la consommation est limitée et la demande industrielle aux abonnés absents. En parallèle, l’offre est large et supérieure aux besoins. Les cours se replient plus ou moins fortement selon le débouché, le produit et le pays considérés.
Volaille : La consommation française peine à se tenir. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de volailles et élaborés frais par les ménages ont reculé de 1,2 % en cumul du 28 décembre au 20 mars par rapport à la même période un an plus tôt, dans un contexte de prix d’achat moyen à 7,74 e/kg, en hausse de 1 %. Une désaffection qui touche aussi bien le poulet (-2,8 %) que la dinde (-1,7 %) ou le canard (-1,1 %). Seuls les élaborés tirent leur épingle du jeu (+2,5 %).
L’heure est à la baisse pour les découpes de canard (-3,8 % pour les magrets et filets) comme de dinde (de -0,2 % pour l’escalope à -5 % pour la cuisse). Le constat est toutefois plus partagé pour le poulet, avec des achats de cuisses à peine stables (-0,5 %) mais un développement des volumes d’escalopes (+3,1 %). Du côté des élaborés, à l’exception des panés frais (-0,1 %), la croissance est de mise ; +2 % pour le poulet cuit, rôti, fumé, +18,2 % pour les découpes aromatisées et +1,7 % pour le reste de la gamme.