Vitalité des Min à l’heure du diagnostic stratégique
Commandé par FranceAgriMer au cabinet Blezat, un « diagnostic stratégique » des marchés de gros devrait être rendu avant l’été. Les Marchés dressent d’ores et déjà un panorama des marchés d’intérêt national (Min), qui traversent les crises et s’adaptent plus ou moins bien aux évolutions du commerce. Le principal, Rungis, est un exemple de dynamisme. En 2011, la Semmaris a comptabilisé 6,6 millions d’entrées (+1,7 %), dont 1,2 million pour les acheteurs (+1,8 %), répertorié 3 850 nouveaux clients (+6,3 %), le « signe d’une bonne année », dit-on. Rungis a bénéficié du retour en force des commerces de proximité et de la restauration (baisse de la TVA aidant). Le nombre de clients de la restauration a crû de 5 %, celui des détaillants de 2 %. Contrairement à d’autres places où l’on vient davantage mais pour acheter moins, le volume du marché physique a progressé à Rungis de 2,1 points, à 1,350 million de tonnes. Les premières estimations montrent des évolutions contrastées selon les produits : -3,4 % pour les fruits, +6,3 % pour les légumes, +1,1 % pour les produits carnés, -1,3 % pour la marée, -2,7 % pour les produits laitiers et +16,6 % pour le traiteur. La fin d’année a été animée, avec en décembre une hausse de 9,8 % du nombre de passages de clients par rapport à décembre 2010. À l’heure des mutations commerciales, les marchés de gros de France mettent en avant de nouveaux services et des politiques qualitatives, comme Fel’Engagement à Lyon ou Asha à Lille.