Viande ovine : hausse des importations en février
Gros bovins : Les prévisions de la Commission européenne indiquent que la consommation de viande bovine pourrait de nouveau se tasser en 2016 et en 2017 en France et en Italie. Dans l’ensemble de l’Europe, la progression devrait être assez limitée. Seule l’Allemagne pourrait montrer un appétit bien orienté. Dans ce contexte de demande morose, les prix européens des mâles et des vaches pourraient être, en 2016, 5 % inférieurs à ceux 2015. Peu d’améliorations attendues en 2017.
Veaux : La demande en viande de veau se réveille doucement à la veille du début de mois, d’autant plus que les températures assez basses ne limitent pas la consommation.
Ovins : En février, les importations françaises de viande ovine ont bondi de 10 % par rapport au même mois de 2015. Selon Agreste, « cette hausse concerne essentiellement les achats en provenance de Nouvelle-Zélande, ceux en provenance du Royaume-Uni diminuant au contraire ». Les volumes concernés sont assez réduits, février étant, avec janvier, le mois où la France importe le moins de viande ovine dans l’année. Par ailleurs, sur les deux premiers mois de l’année, les importations de viande ovine ont reculé de 1,3 % par rapport à la même période de l’an dernier.