Viande de porc : percée de la Serbie en Europe
Découpe : L’Union européenne a importé 31 584 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande et produits de porc sur les onze premiers mois de 2018, selon Bruxelles, soit 6,4 % de moins qu’un an plus tôt. En cause, surtout, la baisse de 14 % des achats communautaires à la Suisse, premier fournisseur avec 58 % de parts de marché, pour seulement 18 231 téc. À noter également le moindre recours aux États-Unis (-12 % à 1 488 téc) et à la Chine (-29 %, 744 téc). En revanche, l’Europe a accru ses achats auprès de la Serbie, qui a augmenté ses ventes dans l’espace communautaire de 28 % à 3 197 téc et détient désormais 10 % de part de marché contre 7 % sur l’ensemble de l’année 2017. À noter aussi la hausse des achats européens au Chili (+12 %, 2 672 téc) ainsi qu’à la Norvège (+19 %, 1 488 téc).
Porc : Nouvelle séance placée sous le signe du maintien lundi à Plérin, le prix de base 56 TMP n’ayant repris que 0,1 centime. Bien que l’activité d’abattage demeure régulière à tonique, dans un contexte de marché de la viande peu évolutif, les disponibilités en élevage restent tout à fait suffisantes comme tend à le souligner un poids moyen des carcasses qui s’allège péniblement et reste près de 750 g au-dessus de son niveau de 2018, souligne le Marché du porc breton (MPB). En cause, des retards d’enlèvement persistant dans certains groupements.
Porcelet : La fermeté reste de mise sur le marché français du porcelet, qu’il soit laiton ou de 25 kg, dans un contexte d’offre contenue pour une demande qui se maintient bien que toujours plus ou moins prudente selon le groupement considéré.