Viande bovine : une consommation morose
Gros bovins : Le manque d’entrain chronique de la demande en viande ne cesse de se confirmer mois après mois. Et les derniers relevés FranceAgriMer-Kantar Worldpanel ne viennent pas contredire le ressenti des industriels ; les achats des ménages se sont repliés de 3,6 % en cumul du 30 décembre 2013 au 20 avril 2014 par rapport à la même période un an plus tôt, dans un contexte de prix moyen d’achat en hausse de 2,1 % à 13,66 euros le kilo. A noter toutefois, le maintien des tonnages écoulés en morceaux à griller-rôtir mais une baisse de 9,5 % pour ceux à bouillir-braiser.
Veaux : Les cours des petits veaux oscillent entre maintien aisé et fermeté pour les lots de qualité. Le tri est plus sélectif et les intégrateurs accentuent leur pression sur les prix des marchandises de choix secondaire. Néanmoins, l’offre n’étant pas pléthorique, les cours se maintiennent dans l’ensemble.
Ovins : Entre une consommation atone qui n’incite pas les abattoirs à se porter franchement aux achats, et une offre qui progresse sur la quasi totalité des marchés, le commerce se révèle difficile. Les prix sont orientés à la baisse pour l’ensemble des catégories. en brebis, le calme est de mise. Les cours oscillent entre maintien et repli selon les volumes disponibles en régions.