Viande bovine : nouvelle accalmie du commerce
Gros bovins : La deuxième partie de la semaine n’est pas synonyme de grands changements pour la filière viande bovine. La consommation est limitée voire tend à ralentir en prévision de la fin de mois, des soldes et des premières fermetures de collectivités. De quoi diminuer d’autant les besoins d’abattage des outils, et par conséquent leurs achats. Néanmoins, l’offre en vif n’est pas pléthorique, modérée par des éleveurs occupés dans les champs ou soucieux de conserver leur cheptel laitier. Un contexte qui se traduit par des prix stables à baissiers sur les marchés en vif.
Veaux : Les prix des petits veaux demeurent fermes en cette fin de semaine. Comme chaque année en cette saison, la faiblesse de l’offre continue de déterminer l’orientation les cours. Car du côté de la demande, aucun mouvement particulier n’est à signaler, faute de nette embellie du marché du veau de boucherie. Au contraire, la tendance commerciale se dégrade jour après jour, sans grande surprise au regard des prix élevés de la viande mais aussi du calendrier et de la météo, peu propices à la consommation.
Ovins : Comme tous les ans, les achats de viande ovine par les ménages français ont chuté de 50,9 % en cumul du 21 avril au 18 mai comparé aux quatre semaines précédentes, selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Cette brusque accalmie s’inscrit dans une tendance lourde de désaffection des consommateurs. En cumul depuis le début de l’année, les tonnages absorbés par les ménages ont diminué de 4,3 %. En cause, selon bon nombre d’opérateurs, des prix élevés (autour de 13,62 euros le kilo, toutes origines confondues) et qui ne cessent de grimper (+4,3 %).