Une vieille histoire
Pour important qu’il soit, l’accord entrant en vigueur le 1er juillet prochain n’est pas le premier, et n’est même qu’une étape dans le développement des relations commerciales entre l’Europe et le Maroc, une histoire entamée depuis 2000. Jusqu’en 2005, les négociations avec le Maroc s’effectuaient sur des listes positives de produits concernés. L’Union européenne, considérant alors que ce dossier n’avançait pas, a choisi de changer de système avec ses interlocuteurs marocains pour aller plus vite et plus loin. C’est ainsi qu’a été adopté le système de liste négative. C’est-à-dire que tous les produits sont concernés par la libéralisation sauf ceux inscrits, pour lesquels il peut y avoir un prix préférentiel d’entrée mais également des quotas sur telle ou telle production délicate, dont la tomate est l’exemple incontournable. L’augmentation des contingents cette année préside à un nouveau pas puisque l’Union cherche maintenant à obtenir un accord complet dans le cadre de la « politique de voisinage » qui permette, à terme, la création d’une zone de libre-échange euroméditerranéenne définie dans la « feuille de route de Rabat ». De façon à accélérer encore la convergence du Maroc avec les standards européens.