Un nouvel appel d’offres égyptien très attendu
La hausse de Chicago, enregistrée la semaine dernière et avalisée par celle d’Euronext, était en grande partie fondée sur l’annonce d’un prochain accord mirifique d’exportation de produits agricoles américains vers la Chine. C’était un peu léger comme argument pour justifier un aussi important rebond des cours, quand on sait depuis des mois, la versatilité de ce type de déclaration. Mais devant le flou de ce présumé contrat, le scepticisme est revenu et les prix se sont détendus sur les places américaine et européenne. Le marché européen est animé par les bons courants d’exportations ; celles de blé tendre atteignaient le 14 octobre, 7,45 Mt, 2,4 Mt de plus que l’an dernier, à date, mais la France ne figure encore que pour 2 Mt, en retard de 300 000 t sur l’an dernier. En revanche, la dynamique est bonne pour l’orge française qui prend une part de 1 Mt (658 000 l’an dernier) dans les 2,3 Mt ayant franchi les frontières de l’UE. Le nouvel appel d’offres égyptien, ce jour, permettra de comparer, une fois de plus la compétitivité des blés français et Mer Noire. L’orge est fermement maintenue et le blé dur consolide sa fermeté avec des vendeurs peu offrants, jouant la hausse. On enregistre un courant de vente de maïs vers l’amidonnerie.