Trimestre anti-inflation : que demandent les associations de consommateurs à Elisabeth Borne ?
Trois associations de consommateurs, l’UFC-Que choisir, Familles rurales et Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) critiquent l’opération « trimestre anti-inflation » et demandent la suspension du relèvement du seuil de revente à perte de 10%.
Trois associations de consommateurs, l’UFC-Que choisir, Familles rurales et Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) critiquent l’opération « trimestre anti-inflation » et demandent la suspension du relèvement du seuil de revente à perte de 10%.
Dans une lettre ouverte adressée à la Première ministre, Elisabeth Borne, les trois associations de consommateurs, l’UFC-Que choisir, Familles rurales et Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) demandent la suspension du relèvement du seuil de revente à perte de 10%.
Elles estiment cette mesure plus efficace que l’opération « trimestre anti-inflation » lancée il y a quelques jours par le gouvernement.
[#PouvoirDAchat] Dans son dernier billet, Alain Bazot demande au @gouvernementFR d'œuvrer auprès des parlementaires pour réintroduire la suspension du SRP +10 afin de contenir l’explosion de l'#inflation alimentaire https://t.co/yubPhSc9J8 pic.twitter.com/gs1zGx7bMM
— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) March 9, 2023
En lançant le « trimestre anti-inflation », « votre Gouvernement se contente aujourd’hui de s’en remettre à la bonne volonté de la grande distribution pour qu’elle limite ses marges (ou prétende le faire à travers des opérations purement marketing) », interpellent les trois associations.
« Cette approche consistant à quêter auprès des grandes surfaces une modération des prix dans le cadre d’un « trimestre anti-inflation » n’aboutira en aucun cas à ce que les étiquettes affichent les prix les plus compétitifs possibles si le dispositif obligeant depuis 2019 les distributeurs à réaliser une marge d’au moins 10 % sur la vente des produits alimentaires devait être maintenu », ajoutent-elles.
Le relèvement du seuil de revente à perte est entré en vigueur à titre expérimental jusqu’au 15 avril 2023, mais la proposition de loi déposée par Frédéric Descrozaille et plusieurs fois modifiée, qui doit passer en Commission mixte paritaire le 15 mars prochain, prévoit de la reconduire jusqu’en 2026.