Trafic de main-d’œuvre : Aubret nie
Aubret, mêlée à une affaire de trafic de main-d’œuvre, a assuré n’être « en aucune manière concernée par les éventuelles infractions reprochées à la société GID (groupement international de désossage) ». L’entreprise, basée à Saint-Mars-la-Jaille (Loire-Atlantique), avait été mise en cause par plusieurs salariés intérimaires portugais, recrutés par une antenne du GID à Candé (Maine-et-Loire) et qui avaient témoigné de leurs conditions de travail dans les abattoirs de la société. Travaillant au désossage et au décrochage de carcasses de porcs, ils ont évoqué des conditions pénibles, des horaires pouvant aller de 5 h à 21 h, parfois sous les coups et les insultes, avec un salaire nettement inférieur à ce qui leur avait été promis. « Ces affirmations purement diffamatoires n’ont été prononcées que dans le seul but de nuire à l’entreprise », a affirmé Aubret dans un communiqué. Le gérant du GID, Adrien Petruccioli, a lui aussi démenti mercredi « toute implication » dans cette affaire révélée par la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à Angers. Il a renvoyé la responsabilité sur Carlos Dos Santos, un intermédiaire portugais responsable de l’antenne de Candé, qui doit comparaître le 25 février devant le tribunal d’Angers pour « aide à séjour irrégulier ».