Sucre, cacao, café : une offre abondante
Les cours du café se sont repris en milieu de semaine 6 après des annonces sur des retards de développement des cultures au Brésil. Les prix ont rebondi à New York et à Sao Paulo en réaction des annonces de Cooxupe —principale coopérative brésilienne de café— sur le fait que les plants ne se développeraient pas normalement et que des pertes de rendement sont envisageables. Des annonces toutefois contrebalancées par de bonnes conditions météo au Brésil, les perspectives de pluies se confirmant dans la principale région productrice du Minas Gerais.
Les cours du cacao ont aussi connu une légère hausse en fin de semaine 6, mais restaient sous la pression d'une demande faible. De plus, les spéculations sur une production plus importante en Afrique de l'Ouest ont refait surface, tandis que les statistiques de livraisons dans les ports de Côte d'Ivoire se sont améliorées, même si elles restent plus faibles que l'année dernière à cette même période.
Le sucre s’est effrité avant de se stabiliser, malgré la réintroduction des taxes sur l'essence au Brésil qui pourrait doper la consommation d'éthanol. La production de sucre en 2014 sera stable à haussière, et le potentiel déficit d’offre ne devrait pas se matérialiser. La montée du dollar face au réal a aussi pesé sur les cours. En outre, l'introduction possible d'aides à l'exportation sur le sucre indien pourrait se traduire par une hausse de l'offre sur les marchés, de nature à plomber les prix. L'Inde détiendrait 2 Mt de surplus exportable, selon l'Organisation internationale du sucre (ISO).