Sucre, cacao, café : perturbés par la météo
Le café a été travaillé par des tendances contradictoires la semaine dernière, le robusta grimpant jeudi à Londres à son plus haut niveau depuis le 9 décembre, à 2 030 $ la tonne, avant de baisser franchement vendredi.
Même parcours pour l’arabica à New York. Les prix ont eu tendance à monter en début de semaine sur fond de craintes de sécheresse au Brésil. Mais ensuite, les courtiers ont entendu des prévisions météo contrastées. Du côté du robusta, les cours ont été soutenus par la perspective d'une récolte plus faible au Vietnam du fait d'un temps sec. Des pluies abondantes sont néanmoins annoncées en Malaisie et Indonésie.
Le sucre coté à Londres a atteint vendredi son plus haut niveau depuis le 10 décembre, à 401,00 $/t. Comme la semaine précédente, les cours ont augmenté en raison des craintes de sécheresse au Brésil. D'autres pays producteurs de sucre, la Thaïlande et l'Inde, auraient à l'inverse des réserves importantes.
Le cacao coté à Londres a atteint mardi un plus haut depuis le 1er octobre, à 2 062 livres sterling la tonne. Le cacao échangé à New York a évolué dans une fourchette ténue. Des données sur le broyage dans les pays occidentaux publiées dans la semaine ont déçu, pesant sur les cours. Ces données ont d'autant plus préoccupé qu'elles concernaient aussi la période de Noël. Les attentes concernant la production sont restées inchangées, bien qu'une inquiétude pointe à propos de la levée de vents chauds et secs venant des déserts africains, qui pourraient assécher les cacaoyers.