Stratégie.
« Nous avons conclu avec le chancelier notre discussion sur le problème de l’autorisation donnée à la France de baisser le taux de TVA sur la restauration et de faire cette réforme en 2006 ». C’est sur ce ton très neutre que Jacques Chirac a annoncé mercredi soir le retournement de position de l’Allemagne sur ce dossier brûlant. Pourtant, le président de la République avait quelques raisons de se réjouir de ce beau cadeau diplomatique. A la veille des élections, les restaurateurs promettaient des jours sombres à la majorité. Il y a quelques jours, Jean-Pierre Raffarin aurait averti le chef de l’Etat de proposer une baisse des charges aux restaurateurs. « Si on ne le fait pas, on perd la région Poitou-Charentes et la Bretagne », aurait lancé le Premier ministre, selon Libération (19/2).