Start-up
Sodebo et Brioches Fonteneau en quête de solutions disruptives
Les deux entreprises vendéennes participent à un accélérateur de start-up avec pour objectif dès 2021 de trouver des solutions en faveur d’un emballage plus responsable.
Les deux entreprises vendéennes participent à un accélérateur de start-up avec pour objectif dès 2021 de trouver des solutions en faveur d’un emballage plus responsable.
« Aller plus loin et plus vite », telle est la motivation de Sodebo et Brioches Fonteneau impliqués dans le lancement de la première saison de l’accélération Miam, opéré par Startup Palace. Ouvert jusqu’au 3 janvier 2021, l’appel à candidatures s’adresse aux start-up européennes proposant des solutions en matière d’emballages. Les deux start-up sélectionnées suivront un programme intensif durant neuf mois et collaboreront avec les deux industriels vendéens. « L’emballage est une thématique importante sur laquelle nous travaillons déjà, l’idée avec cette opération est de prendre de l’avance », confie Samuel Guyomard, responsable R&D de Sodebo. « Nous avons supprimé 63 tonnes de plastique en 2018 sur les gammes Pasta Box et Extra Box », illustre-t-il. Les emballages de la marque sont aujourd’hui constitués à 58 % de carton et à 42 % de plastique. Dès début 2021, du carton FSC sera introduit sur les Pasta Box. En 2020, 25 % de plastique recyclé a été utilisé.
Gestion du cycle de vie d’un emballage
« Nous cherchons des solutions d’innovation supplémentaires dans les matériaux alternatifs au plastique et la gestion du cycle de vie d’un emballage. Pour aller plus loin, être plus disruptif notamment sur ce dernier point, cela demande du collaboratif », commente Samuel Guyomard.
Reste la question des clips et du papier cuisson
« Avec nos brioches sous IGP, label Rouge, bios, des recettes clean label, nous répondons à la première attente du consommateur. La seconde concerne l’emballage, nous n’avons pas de compétence interne, témoigne pour sa part Christine Fonteneau, directrice générale des Brioches Fonteneau. Aujourd’hui on travaille avec notre fournisseur et nous proposons un emballage en PE recyclé au niveau national. Mais reste la question des clips et du papier cuisson ». La PME a très envie de travailler avec des start-up pour « faire grandir la réflexion et devenir encore plus vertueux », évoque-t-elle.