Sécurité : Diffchamb élargit sa gamme
La filiale française du groupe suédois Diffchamb, spécialisé dans le diagnostic des pathogènes alimentaires, est aujourd’hui leader sur le marché de la détection des entérotoxines de staphylocoques, avec une part de marché de plus de 50%.
Deuxième cause de toxi-infection alimentaire collective (TIAC) en France avec 10% des contaminations, les entérotoxines sont particulièrement fréquentes dans les préparations à base de viande, volaille ou poisson, les produits laitiers et les œufs, et représentent un volume annuel aux alentours de 80 000 analyses. « C’est un marché encore très franco-français, où l’on se situe dans un rapport de volume de 1 pour 50 par rapport aux salmonelles. Mais c’est une niche très intéressante, qui progresse actuellement de 10% par an et va encore se développer, notamment pour les fromages au lait cru, puisque les normes européennes s’orientent vers une détection directe de la toxine et plus seulement du germe», argumente Patrice Arbault, responsable du laboratoire R&D de Diffchamb, basé à Lyon.
Sur la quinzaine d’entérotoxines de staphylocoques (SEs) connues aujourd’hui, cinq sont classiquement recherchées dans les aliments (A,B,C,D et E).
De l’échantillon à la confirmation
Le kit Transia Plate, commercialisé en 1996 par Diffchamb, est aujourd’hui le seul recommandé par la DGAL. Pour optimiser ce kit, la société vient de mettre au point une offre complète, de la préparation de l’échantillon à la confirmation des résultats, « une solution qui permet une plus grande autonomie aux laboratoires d’analyse des industries agroalimentaires», revendique Patrice Arbault.
Premier élément de cette gamme, le kit Transia IAC permet une préparation de l’échantillon en 30 minutes au lieu de 18 heures précédemment et surtout, il élimine les risques de faux-positif, sources de coûts importants et de délais allongés par l’attente de la confirmation du résultat par l’AFSSA. Le kit Transia ID apporte ensuite la confirmation et l’identification des échantillons positifs.