Restauration scolaire : un enjeu municipal
Les élections municipales mobilisent beaucoup les Français. Or, les parents d'élèves en écoles maternelles et primaires attendent des équipes municipales un suivi attentif de la restauration. Une population croissante s'en remet à la cantine pour nourrir correctement les enfants. Des administrés plus exigeants revendiquent des produits bio ou haut de gamme, que les sociétés de restauration collective (SRC) et grossistes fournissent aisément. Le GEMRCN permet une réduction des grammages des produits protéiques ; incitant les gestionnaires à améliorer le rapport qualité sur quantité. Mais la tendance est maintenant aux circuits courts, sur lesquels les SRC ont moins d'emprise que les collectivités territoriales. En septembre prochain, les acteurs de la restauration collective pourront prendre connaissance des fiches techniques réalisées au cours du projet Realisab, acronyme de « Restauration et approvisionnement local, identifier des systèmes adaptés aux besoins » ; projet financé par le ministère de l'Agriculture et orchestré depuis la Chambre d'agriculture de Franche-Comté. Ces fiches synthétisent les dernières connaissances en matière de politique alimentaire territoriale, de coût du repas, de marchés publics, etc, ainsi qu'en moyens humains et matériels. « Les facteurs humains se révèlent les plus déterminants », annonce la chargée de mission du projet, espérant réunir un large public au séminaire de restitution (le 18 septembre à Lyon).