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Restauration collective : pourquoi modérer le soja dans les menus ?

Trois associations, Agores, Cede et Cena, viennent de publier un rapport sur la qualité d’une centaine de produits à base de soja proposés par les fournisseurs de la restauration scolaire.

© Pixabay

Les trois associations Agores (association de directeurs des restaurations territoriales), Cede (club européen des diététiciens de l’enfance) et Cena (club expert nutrition & alimentation) viennent de livrer un gros rapport sur la composition des produits à bas de soja disponible en restauration collective. « Il s’agit d’éclairer les acheteurs, les gestionnaires, les diététiciens sur ces produits, grâce à l’analyse de 100 fiches techniques des fournisseurs de la restauration collective » résume Jean-Jacques Hazan, chargé de mission Agores et membre du groupe de travail. Les trois associations veulent en effet faire le point sur les informations dont disposent les acheteurs.

Le soja est connu comme source de protéines végétales de bonne qualité. Il peut donc s’inscrire dans une alimentation équilibrée et diversifiée. Mais, cette légumineuse est également connue pour sa teneur en isoflavones : génistéïne, daidzéïne et glycétéïne. Les effets de ces phyto-oestrogènes sur la santé font toujours l’objet de recherches scientifiques et, par principe de précaution, l’ANSES déconseille sa consommation à certains groupes de population (femmes enceintes, allaitantes ou attentes de cancer estrogéno-dépendant). Elle recommande aussi de ne pas dépasser une valeur seuil notamment pour les enfants (moins de 1 mg/kg de poids).

« Nos conclusions incitent à faire apparaitre les produits à base de soja avec discernement dans les menus, afin de garantir que le seuil de consommation recommandé depuis 2005 par l’ANSES ne soit dépassé » explique le responsable. Le groupe de travail demande aussi que les fournisseurs fassent apparaître systématiquement les teneurs de leurs produits (éventuellement sous forme de fourchette).

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