Réouverture des négociations : les ETI sont-elles laissées pour compte ?
L’Adepale défend les ETI françaises alimentaires dans un communiqué en rappelant que, tout comme les PME, l’érosion de leur marge ne leur permettait pas de rouvrir les négociations commerciales avec les distributeurs.
L’Adepale défend les ETI françaises alimentaires dans un communiqué en rappelant que, tout comme les PME, l’érosion de leur marge ne leur permettait pas de rouvrir les négociations commerciales avec les distributeurs.

L’Adepale a salué dans un communiqué publié le 19 mai 2023 la décision du gouvernement de préserver les PME de toutes renégociations commerciales mais regrette l’absence de prise en compte des ETI dans ce dispositif.
« A l’issue de la réunion entre organisations représentant les 75 plus grands industriels de produits de grande consommation convoquées par Bruno Le Maire, Olivia Grégoire et Roland Lescure, les entreprises ont été appelés à rouvrir les négociations avec les distributeurs dès lors qu’une baisse de plus de 20 % des coûts de production est avérée. Parmi ces 75 acteurs figurent non seulement des géants internationaux mais aussi des ETI françaises de l’alimentation implantées sur tout le territoire national », détaille l’Adepale dans son communiqué.
La fédération regrette que des engagements aient été pris au nom d’ETI qui sont aujourd’hui tout aussi victimes que les PME de l’affaissement de leur marge à cause de l'inflation. « Les ETI adhérentes de l’Adepale ne sont pas en capacité de renégocier et ne sont pas engagées sur cette position, défend la fédération. Tous les outils juridiques de renégociation existent dans la loi Egalim 2 pour prendre en compte d’éventuelles baisses de coûts. A ce jour, les adhérents constatent des variations de prix des intrants très disparates et demeurent engagés par des contrats annuels signés fin 2022, notamment sur l’énergie ».
L’Adepale demande une nouvelle fois aux distributeurs de « mettre fin immédiatement » aux demandes de renégociations commerciales auprès des PME et ETI françaises de l’alimentation.