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> Parc collectif de canards gras dans le Pays basque.
Le 31 décembre 2015, les étroites cages individuelles de gavage des canards devront avoir complètement disparu. Les seuls équipements autorisés en 2016 seront des parcs ou des cages logeant au moins trois canards, où ceux-ci peuvent notamment se tenir debout, déployer complètement leurs ailes, se retourner, plonger la tête dans l'abreuvoir, voir alentours et se toucher.
Il n'y a plus de freins techniques à les adopter selon différentes
organisations dont le Centre d'études des palmipèdes du Sud-Ouest qui a testé une quinzaine de modèles. « Nous ne parlons plus de mise aux normes mais de modernisation », affirme l'animateur de l'association du Gers, qui met en avant l'amélioration du bien-être des canards ainsi que du gaveur, 25 % d'économie d'eau et la réduction des effluents. Des sources concordantes (interprofession Cifog, industriels, chambres d'agriculture) permettent d'estimer une proportion d'au moins 75 % de places au norme dans les filières organisées (entreprises et groupements).
Alain Labarthe, représentant des éleveurs au Cifog, en prévoit 100 % à l'échéance réglementaire. Il est estimé qu'environ 15 % de gaveurs vont abandonner. La perte sera compensée, selon plusieurs sources, par la création d'ateliers, quelques augmentations de capacité et, éventuellement, l'élevage d'une bande supplémentaire (option limitée en IGP Sud-Ouest). Les pronostics vont davantage dans le sens d'une légère réduction de la capacité de production que dans celui de la surproduction, qui avait été le cas de la mise aux normes en production d'œufs.