QUID DES CONTRÔLES ?
Depuis la parution du décret, six mois sont passés afin de permettre aux services de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) de faire preuve de « pédagogie auprès des restaurateurs », indique le ministère de l'Économie. Mais alors que le décret entre réellement en pleine application, des questions demeurent du côté des professionnels. Ainsi, concernant les pommes de terre, par exemple, qui ne seraient pas considérées comme un produit brut si elles sont « épluchées » avant réception, mais le seraient si elles sont « pelées » comme le laisse suggérer un placement de virgule. Du côté des services de contrôle, les syndicats de salariés ne sont guère plus satisfaits. Cet été, l'Unsa-CCRF s'inquiétait du manque d'agents de contrôle de la DGCCRF. Ils critiquaient également le mode de communication choisi : « une petite casserole et un toit », qui « ouvre la porte à toutes les dérives et confusions possibles »…