Prix consolidés en blé, hausse en maïs et colza
La reprise d’activité s’effectue lentement et la grande fermeté des prix ne se dément pas. Si les cours du blé tendre semblent s’être stabilisés, les facteurs potentiels de hausse demeurent avec un euro passé sous la barre des 1,19 $ et des conditions climatiques inquiétantes aux États-Unis et sur la zone mer Noire, tandis que les restrictions à l’export russes, bien qu’applicables en principe à partir du 1er février, sont en fait déjà renforcées sous des prétextes administratifs. L’origine communautaire se trouve donc confirmée dans sa compétitivité. Le maïs, malgré la pression des disponibilités et la baisse à Chicago maintient une ligne haussière sur Euronext comme sur le marché physique mais reste très concurrentiel par rapport au blé. L’orge s’inscrit aussi dans la hausse et le colza résiste à la baisse du pétrole en profitant du rebond du soja entretenu par la tension du marché de l’huile et des perspectives de baisse de production en Argentine, pour cause de sécheresse.