Pressions diplomatiques sur le marché japonais
Chinois et Américains rencontrent les autorités japonaises pour tenter de relancer les importations de poulet et de bœuf. Une délégation chinoise à Tokyo doit discuter cette semaine d’une reprise des importations japonaises, suspendues en raison de la grippe aviaire. Elle rencontrera en cinq jours des officiels des ministères de l’Agriculture et de la Santé. Il s’agira de produits cuisinés comme le poulet grillé ou frit. La Chine est le troisième fournisseur de poulets du Japon. De son côté, le représentant américain pour le Commerce, Robert Zoellick, a brièvement évoqué la question du bœuf, hier, avec le ministre japonais de l’Agriculture, Yoshiyuki Kamei (il s’agissait surtout d’OMC). Le Japon n’importe plus de bœuf depuis le cas de vache folle dans le Washington. Il veut que toutes les bêtes qui lui sont destinées soient testées. Il vient en revanche de lever son embargo sur le poulet américain, à l’exclusion des productions du Delaware, où sévit une grippe aviaire, et des Etats voisins.