Poursuite de la hausse des cours du colza
Encore un gros paquet de certificats d’exportation de blé délivré par Bruxelles pour la période du 29 janvier au 4 février : 871 854 tonnes, dont 282 665 tonnes pour la France. Ce qui porte à 18,9 millions de tonnes (Mt) le total des certificats tirés depuis le 1er juillet, contre 11,7 Mt l’an dernier. La France figure pour 5,55 Mt dans ces attributions, mais dans une récente note, France Export Céréales enregistre déjà 5,5 Mt chargées dans les ports français depuis le début de la campagne, dont 4,6 Mt à destination du Maghreb. C’est un rythme qu’il faudra maintenir durant la seconde partie de la campagne pour assurer l’objectif fixé par FranceAgriMer, à 11,5 Mt.
Après la pubication du rapport du CIC, confirmant, sans surprise, les disponibilités mondiales de blé et de maïs, les marchés à terme se sont stabilisés. Le marché français du blé était par ailleurs attentif aux prochains bilans prévisionnels de FranceAgriMer, craignant en particulier, un alourdissement du stock de report maïs. Celui-ci a maintenu ses prix jusqu’alors, grâce surtout à l’amidonnerie, mais la pression des exportations pays tiers, du nord au sud de l’Union s’accentue (288 000 tonnes de certificats d’import délivrées la semaine dernière), pesant sur les cours dans un marché calme. Le blé s’est stabilisé sur la base de 189 € rendu Rouen après une détente des primes, alors que quelques chargements d’orge fourragère ont entretenu l’activité en portuaire. L’article vedette reste le colza qui s’est aligné sur la hausse du soja d’autant plus facilement que les disponibilités sont modiques. Le rendu Rouen cote 378 €.