Poulet : une production américaine contenue
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Volaille : Le prix du poulet en Europe s’installait en semaine 2 autour de 183,08 € les 100 kg selon Bruxelles. Un niveau bien supérieur à celui du Brésil, à peine au-dessus des 89 € les 100 kg. L’Europe n’était toutefois pas moins attractive que son concurrent nord américain, à 199,28 € les 100 kg.
Les États-Unis ont vu leurs tarifs flamber fin 2018, sans variation notable des taux de change. Selon l’USDA, l’offre est moins importante que prévu pour une demande au rendez-vous, notamment à l’export. Les envois approchaient à l’automne 2018 leur plus haut niveau depuis cinq ans, encouragés par des niveaux de prix attractifs.
Une tendance qui devrait se poursuivre. Les mises en place de poussins déclinent depuis septembre et les poids à l’abattage s’allègent, d’où une production américaine contenue à l’horizon, en progression de seulement 1 % à 9,7 Mt au premier semestre. L’USDA mise en outre sur des exportations en hausse sur un an de 3,3 %.
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré restait globalement chargé mardi mais continuait d’affirmer son retour progressif à l’équilibre. Les achats des grossistes et détaillants demeuraient calmes, tandis que les échanges avec la grande distribution s’intensifiaient avec les premières livraisons en prévision des promotions de la Chandeleur. Dans le même temps, les stocks dans les centres restaient larges mais diminuaient malgré tout, ce qui permettait aussi d’abaisser peu à peu les stocks d’œufs tout venant et de repasser commande à l’amont. À noter que l’offre s’affichait malgré tout supérieure aux besoins du moment, d’où des cours qui continuaient à fléchir, surtout en calibre M, le plus disponible.
Même tendance dans le reste de l’Union européenne. La baisse des cours reste d’actualité, sans surprise pour la période. Elle tend toutefois à ralentir, l’amont continuant à mettre son offre à jour.