Poulet, dinde, canard : une filière polonaise conquérante
Volaille : Selon les experts de la Commission européenne, la production communautaire de poulet pourrait progresser de 2,3 % cette année, à plus de 13 Mt. L’heure serait à une hausse plus mesurée en dinde (+0,8 % à 2,108 Mt) et en canard (+0,3 %, 520 000 t).
En poulet, la Pologne confirmerait sa croissance (+5 %), portant son offre à 2,264 Mt, loin devant le Royaume-Uni (stable à plus de 1,603 Mt) et l’Allemagne (+0,8 %, 1,315 Mt). La France, quatrième, devrait regagner du terrain, avec des volumes en hausse de 5 % à près de 1,282 Mt. En dinde, la Pologne serait aussi l’état membre le plus dynamique, avec une production attendue en progression de 2,1 % à 392 000 t. Allemagne (+0,8 %, 375 000 t) et France (-0,5 %, 365 000 t) devraient compléter le podium. L’Hexagone dominerait en revanche largement la production de canard, avec 222 000 t produites sur les quelque 520 000 t européennes. La filière française est en mesure d’afficher une croissance de 1,4 % en un an. À l’inverse, avec seulement 95 000 t, la Hongrie serait en perte de vitesse (-4,8 %), mais resterait loin devant la Pologne où la croissance s’accélère (+5,2 %, 51 000 t).
Œufs : Les prix du calibré ont décroché mardi en France, faute de commerce. L’offre était abondante, alourdie par les récentes perturbations logistiques liées aux jours fériés. En parallèle, la consommation restait mesurée. Les Français ne revenaient que depuis peu dans les points de vente, la période des fêtes et les vacances venant tout juste de s’achever. Grossistes et détaillants disposaient d’assez d’œufs pour ne pas revenir aux achats. En outre, peu de promotions étaient relevées en grande distribution, l’heure étant plutôt à la mise en avant des viandes de boucherie. Si les centres notaient des commandes plus régulières, celles-ci n’étaient pas exceptionnelles et ne permettaient pas d’apurer rapidement les stocks.
Début janvier sans surprise non plus ailleurs en Europe. Les fériés et la moindre consommation ces dernières semaines laissent l’offre plus étoffée, tandis que la demande — en particulier industrielle — peine à retrouver un rythme habituel. Les cours décrochent, tous débouchés confondus.