Poules de réforme : un début 2017 incertain
Le calme a dominé les échanges de poules de réforme la semaine dernière. Les abattoirs ont limité leur activité, tandis que l’amont a réduit ses propositions. De quoi permettre une reconduction des cours.
Peu d’évolutions tarifaires se dessinent par ailleurs à l’horizon. Du moins sur les premières semaines de janvier. L’offre est attendue régulière sans plus pour la période. Si certains abattoirs semblent se montrer plus présents, d’autres jouent la carte de la prudence. Tout va dépendre de l’orientation du commerce en aval. L’industrie va sortir de sa léthargie au fil des jours mais devrait présenter des besoins de routine. En frais, la demande de rentrée tarde à montrer des signes de reprise mais pourrait prochainement s’animer grâce aux promotions, surtout si la météo reste hivernale.
De son côté, l’export va reprendre à un rythme régulier sans plus et à des prix très peu élevés. La grippe aviaire qui s’étend, continue en outre d’inquiéter bon nombre d’opérateurs, qui surveillent de près le comportement de leurs clients, en particulier africains. Pour le moment, aucun nouvel embargo sur les viandes et préparations de volaille n’est a priori à déplorer. En revanche, l’étau se resserre pour les volailles vivantes et les œufs à couver avec la fermeture du Gabon depuis la fin décembre.
Œufs : quelques annulations de commandes
Que ce soit en œufs calibrés ou tout venant pour le conditionnement, l’accalmie se confirmait voire s’accentuait vendredi en France. Des annulations de commandes pour cette semaine étaient relevées chez certains grossistes, détaillants et centres. Pour les autres, la prudence était de rigueur, chacun attendant de mieux connaître la fréquentation des points de vente au lendemain du nouvel an avant de revenir se réapprovisionner. En parallèle, la production restait stable et couvrait par conséquent toujours aussi facilement les faibles besoins du moment. Les stocks continuaient de progresser et dégager les surplus se révélait de plus en plus difficile, y compris vers l’industrie… Ou au prix d’importantes concessions tarifaires pour les vendeurs. À noter que les prix des petits œufs résistaient toutefois à ce vent baissier, du fait d’un marché à l’équilibre bien que sans entrain.