Poule de réforme : tassement des cours
Le marché français de la poule de batterie a pris ses quartiers d’été. Le commerce du frais est désormais terminé, excepté pour quelques rares volumes. Les besoins de nos voisins européens marquaient pour leur part un nouveau fléchissement. Seule l’activité grand export permettait d’écouler les volumes abattus. Or, l’ambiance tendait à se dégrader. La demande africaine présentait des signes de faiblesse. Outre le maintien des embargos (comme au Congo), les besoins des autres pays de la région se repliaient, au moment même où la concurrence internationale tendait à s’intensifier (UE, Turquie, Brésil). Un contexte qui a incité les abattoirs à rester prudents la semaine dernière quant à leurs prévisions d’abattage à court et moyen terme, afin de ne pas prendre le risque d’alourdir des stocks déjà larges et difficilement valorisables.
En poule de reproduction, l’offre était ponctuellement plus large. La demande était stable, et semblait absorber sans trop de difficultés les quelques volumes supplémentaires. Prix peu évolutifs.
