Poule de réforme : pas de changement
L’export restait toujours lettre morte la semaine dernière. Entre l’encombrement de l’Afrique, les volumes largement disponibles dans toute l’Europe et la grippe aviaire, les opérateurs français peinaient à dégager leurs frigos et les poules abattues étaient pour la grande majorité stockées. Le marché africain va peiner à se désengorger, quant aux pays qui ont fermé leurs frontières pour cause de grippe aviaire, il faut trois mois depuis la découverte du dernier cas pour lever l’embargo sanitaire. Dans ce contexte, le premier trimestre 2016 s’annonce peu réjouissant.
En frais, la demande manquait de tonus. Les températures trop douces pour la saison auraient considérablement ralenti les ventes. Les promotions étaient rares, mais elles devraient être d’actualité début janvier, après les fêtes. Dans ce contexte commercial mort, les abattoirs limitaient leur production. Certains éleveurs peinaient à placer leurs lots, d’autant plus que ceux situés en dehors de la Bretagne sont amenés à devoir payer les frais de transport. La plupart des lots échangés le restaient à des prix nuls. Seules des relations commerciales de longue durée pouvaient amener les abattoirs à payer certains lots sur la fourchette haute.