Poule de réforme : pas d’amélioration en vue
Si un flux d’échanges a repris avec le Bénin, les prix pratiqués ne seraient pas rémunérateurs pour les abattoirs et ces ventes permettent juste de limiter les stocks. Au Congo ou en Afrique du Sud, toujours pas d’allégement des blocages sanitaires, ce qui oblige certains abattoirs à réduire leur activité et alourdit la charge de travail des autres. Le marché du frais est toujours peu demandeur, du fait d’une météo pas assez hivernale, or l’offre est large puisque de nombreux abattoirs plurispécifiques ont abattus des poules, et Rungis est saturé. La demande de l’industrie est quand à elle plus régulière. A noter, certaines entreprises du Sud-Ouest spécialisées dans les conserves de canards gras achètent des cuisses de poules pour maintenir une activité de transformation alors que l’offre de canard va plonger du fait des abattages. Dans le Sud Ouest, il semble que près de 800 000 poules vont être abattues dans le cadre du plan sanitaire de prévention de l’influenza au premier semestre, sans entrer dans le circuit commercial, ce qui devrait limiter la charge des abattoirs. Dans le Sud-Est, on note des achats d’opérateurs allemands. La consommation de viande de poule bat son plein outre-Rhin.
En poules de reproduction, l’offre est abondante, notamment dans le Sud-Ouest, les opérateurs réduisant les mises en place suite à l’influenza. Les cours sont stables.