Poule de réforme : les stocks s’accumulent
Les abattoirs ont tourné à plein régime la semaine dernière et vivaient sur leur trésorerie tandis que les stocks ont continué à s’accumuler et que la consommation des pièces de découpe demeurait atone. Le débouché africain devrait rester majoritairement fermé pendant encore plusieurs mois, quoiqu’un très léger courant d’affaires ait été récemment constaté par certains opérateurs. L’offre nationale de poules de batterie, toujours abondante, ne présentait pas d’évolution notable. Suite à la levée de restriction de fin de semaine précédente, les lots à réformer en provenance du Sud-Ouest ont continué d’affluer. Il y avait toutefois moins de propositions de poules de reproduction, ce qui pourrait être la conséquence d’une meilleure demande sur le marché du frais. Les cotations restent à 0 pour toutes les poules de réforme, les éleveurs devant toujours payer tout ou partie des coûts de transport.