Poule de réforme : le marasme continue
Toujours très peu d’évolutions et aucune réelle perspective d’amélioration sur le marché français de la poule de réforme la semaine dernière. Entre effets secondaires de la grippe aviaire et problèmes politico-économiques, l’activité export pays tiers demeurait quasiment au point mort. De quoi continuer de pénaliser la très grande majorité des volumes et des éleveurs ; les prix restaient bloqués à 0, avec le plus souvent une participation aux frais de transport (forfaitaire ou intégralement selon la situation géographique de l’élevage). Bien que toujours très limitée, la demande des détaillants français en viande de poule a légèrement frémi à la rentrée, entre petits réassorts et opérations de promotion (malgré une météo encore peu propice à la consommation). Une tendance qui a permis à de rares lots d’être un peu moins mal valorisés. De même, quelques opportunités pour expédier des poules vers les abattoirs européens ont été relevées, à des tarifs un peu moins pénalisants bien que très bas. Difficile néanmoins de dire si ces petites ventes sont en mesure de s’inscrire dans le temps et de concerner, à terme, des volumes plus importants.